Journal filmé 38
Du 19 septembre au 2 octobre 2016
Mis en ligne le 1er mai 2017
Musique : Jaspura river, Philip Glass / matin / ouverture du
volet / jardin / cafetière jaune / bol / verser le café / sucre / point de
vue / chat sur la Table-jardin / point de vue et brume / rue à La Marne /
cimetière / tombe, paroles et photo de Joseph Michaud / rue / marais / panneau
/ ombre du filmeur et de Nathalie / images de marche / chemin dans le marais /
canal à Saint-Lumine-de-Coutais / échelle de niveau d’eau / panneau « Do » /
musaraigne coincée derrière le volet roulant / citation de Jean Epstein sur le
cinéma
0 min 10 s
Filmer les mêmes plans
Ou presque
Filmer les mêmes gestes, les mêmes objets
Ou presque
1 min 38 s
Jour après jour
Aller voir les morts
1 min 57 s
Visite à Joseph Michaud
Cimetière de La Marne
Paroles de Joseph Michaud sur Grand-Lieu, extrait du film
Grand-Lieu, Nokoué, les lacs frères de Yolande Joseph.
Pas de trace de Joseph
Une tombe sans nom au centre du cimetière
Le Journal filmé est habité par les doubles (les esprits des
morts) qui circulent dans le flux des images et des sons.
5 min 27 s
Dans quel monde vivons-nous ?
Extrait de L’intelligence d’une machine de Jean Epstein : «
De par sa construction, de façon innée et inéluctable le cinématographe
représente l’univers comme une continuité perpétuellement et partout mobile
bien plus fluide et plus agile que la continuité directement sensible. La vie
va et vient à travers la substance, disparaît et reparait végétal où on la
croyait minéral, animal où on la croyait végétal et humaine. Rien ne sépare la
matière et l’esprit. Une identité profonde circule entre l’origine et la fin,
entre la cause et l’effet. Le cinématographe détient le pouvoir d’une éternelle
transmutation. ».