Journal filmé 232

 

Du 5 mai 2019

Mis en ligne le 24 juillet 2021

41 plans

 

Main du filmeur / ouverture du Point de vue / cairn / arbres / trois livres / petit mat de Nathalie sur un post-it / couverture de Télérama avec Jean-Pierre Mariel / départ de la maison / passage de la chaussée de Bouaye / zone aéroportuaire / Jean-François Naud à l’aéroports / Jean-François sort la voiture de son père du garage / fermeture du garage / arrivée chez Claude Naud / Jean-François nettoie des radis / préparation de l’omelette / conversation avec Isabelle qui prépare des enveloppes de graines / la maison / photo d’il y a 20 ans / départ de la maison / route / périphérique / parking / arrivée de Bérénice qui rentre de Rennes / Dimanche 12 mai 2019, 17 h 58, 19°C / Bérénice prend son bus vers Rennes / parking /route du retour / main du filmeur / ouverture du Point de vue / cairn / arbres / dans les toilettes

 

0 min 40 s

Moments oubliés

Qui remontent à la surface des images

Je vais chercher l’ami Jean-François Naud à l’aéroport

Ensuite, je l’emmène à Corcoué

Il récupère la voiture de son père

Et nous nous retrouvons chez son frère

C’était il y a deux ans

Et alors que je termine cet épisode du Journal filmé

Le hasard fait que j’ai revu Jean-François hier

Il m’a appris que son père est décédé

Il y a sept mois

Je ne le savais pas

Il est vrai que je ne lis pas la rubrique obsèques

Du journal local

 

1 min 41 s

Le Journal filmé forme des boucles

Des cercles concentriques qui traversent le temps

Comme parfois, on a la sensation étrange

D’avoir déjà vécu une scène

D’avoir fait un même geste

Prononcé une même parole

Étrange sentiment de dédoublement

Projection d’un double je

Lorsque soudain le filmeur

Devient le spectateur de son existence

 

4 min 40 s

Parfois, je me demande si le Journal filmé

À véritablement quelque chose à voir avec le cinéma ?

En terminant cet épisode

Je crois pouvoir répondre qui oui

Puisqu’il participe à la fabrique des doubles

Cette caractéristique anthropologique

Qui est au cœur de la fabrique du cinéma

Comme l’a démontré Edgar Morin dans son essai

Le cinéma ou l’homme imaginaire

Que j’ai lu et relu

Et dans lequel aujourd’hui

Je puise sans compter

Pour trouver les raisons

De poursuivre cette tâche infinie

Dont la fin se confondra avec la mienne

 

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