Journal filmé 253

Du 25 juillet 2019

Mis en ligne le 14 novembre 2021

45 plans

 

Musique : Etienne et Annick Lamaison, Ghislaine et Christophe / paysage matinal / matin, horloge : 06 h 12 / baromètre / maison au bord de la route / paysage / départ du gîte / route des crêtes / le Honneck / randonnée au lever du jour / Bérénice dans le vent du paysage / panneau : Ne quittez pas les sentiers / chamois / gentiane /  petit arrangement n°5 avec feuille et herbe ronde / écran du smartphone, publication Facebook / Noémie devant le paysage / fin de promenade / retour en voiture / jeudi 25 juillet 2019, 08 h 58, 25°C / mains de Noémie sur le volant / arrivée au Valtin / visite à la tombe des grands-parents / Marie-Louise Gollette, née Michel, 1919 – 2006, Noël Gollette, 1910 – 2009 / plaques souvenirs / Nathalie et Bérénice pose des pierres sur la tombe / départ du cimetière / retour au Grand-Valtion / concert avec Etienne et Annick Lamaison, Ghislaine et Christophe / ombre de Nathalie et Arnaud

 

2 min 13 s

Ce jour-là

En rentrant de balade

Nous sommes passés au cimetière

Sur la tombe des grands-parents

Marie-Louise est partie la première en 2006

Noël est parti en 2009

Chacun leur tour

Je suis venu les accompagner ici

Pour ma Grand-mère

Noémie voulait venir avec moi

J’y allais en train, elle avait l’école

Ce n’était pas vraiment possible

Je le regrette

Mais contrairement au cinéma

Dans la vie

On ne peut pas faire de deuxième prise

En 2009, je suis revenu pour accompagner Noël

Pour la messe

La famille m’a demandé de lire un texte

Comme un portrait de lui

Publié dans le premier recueil de poésies

Nouvelles de ces gens-là

Que j’avais auto-édité alors que j’avais vingt ans

Les matins de Noël

 

Le texte de la voix off d’il y a quarante ans

Assis au bout de la table

Devant un verre de vin

Précieux liquide indispensable

Avec son couteau, il coupe son pain

 

Toi, tu es à côté de lui

Devant ton bol de café au lait

Tu sors juste de ta nuit

Il a commencé sa journée

Depuis que six heures ont sonné

 

Il coupe un morceau de lard

Le mange lentement

Comme une denrée rare

Et il te regarde doucement

Avec ses yeux riants

 

Tu manges ta tartine de confiture

Avec l’odeur du repas du midi

Tu entends l’horloge au mur

Et tu sens la chaleur qui t’emplit

C’est celle du fourneau et celle d’être avec lui

 

Alors, en finissant son repas

Il te parle de la pèche

De la forêt, du soleil qu’on n’aura pas

Et du bois qui dans le grenier sèche

Qu’il a rangé de ses mains rêches

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