Journal filmé 425

 

Du 2 au 6 septembre 2021

Mis en ligne le 2 mars 2025

6 minutes 40 secondes

45 plans

 

Écran du GPS, 20 h 02 / seize kilomètres de Nantes / passage de la Loire / Zone 30 / panneau : Loueurs de voiture déplacés au 20 rue de Cornulier / chantier / gare de Nantes / escalier mécaniques / écrans : arrivées, départs / Rennes : 20 h 52 / reflets du filmeurs et des passants / fermeture de la boutiques de journaux / arrivée des voyageurs / arrivée à la maison, Léobin marche dans la lumière des phares / départ de Bérénice avec la C3 grise / phare du port du Collet / vitesse limitée à deux nœuds / Bérénice, Léobin et Nathalie marchent sur la route / ombre du filmeur / ils s’éloignent / installation pour le pique-nique / poulet rôti cuit au four et conversations / les grands arbres / sieste / Noémie charge un cageot de pommes dans le coffre de sa voiture / pommes / elle ferme le coffre / ombre sur le capot blanc / départ / seize kilomètres de Nantes / Zone 30 / déposer Léobin à la gare / passage de la Loire / sur la route / arrivée à la maison / jardin / noisetiers / lumières dans les feuilles / passage d’un avion / découpe en ombre d’une feuille sur une autre / luminosité / araignée sur sa toile / trou de lumière

 

5 min 19 s

Ainsi, les enfants vont et viennent

Et le temps passe inexorablement

Je repense à ces mots de Tarkovski

Dans son livre Le Temps scellé  :

« Comment percevoir le temps dans un plan ? Le temps apparaît quand il est ressenti, au-delà des événements, comme le poids de la vérité. Lorsque nous réaliserons distinctement que ce que nous voyons à l'écran n'est pas complet, qu'il renvoie à quelque chose qui s'étend au-delà, à l'infini. Bref qu'il renvoie à la vie. »(1)

 

 

(1) Andreï Tarkovski Le Temps scellé, éditions Philippe Rey, 2014, page 140.

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